“AS I LAY WATCHING FAULKNER”.

As I lay dyingAs I Lay Dying : Comment adapter un auteur au style opaque tel que Faulkner au cinéma sans y perdre? Heureusement pour nous, James Franco semble y avoir réfléchi avant de se lancer dans son adaptation de As I Lay Dying : il a bien le souci de transcrire la complexité de l’écriture de Faulkner et son obsession pour le temps en divisant l’écran en deux pour filmer le présent à travers plusieurs points de vue. On pourra peut-être reprocher au film un côté un peu trop contemplatif, mais le résultat est réellement beau et troublant. D’autant plus que la poésie n’enlève au cynisme et à la cruauté qui sont mises en scène.

Une belle preuve du fait que le cinéma peut adapter et même enrichir une oeuvre littéraire à travers son propre langage.

Élise Mollière

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