Apocalypse Now, l’essence de la guerre

Apocalypse Now

Dès l’ouverture, qui mêle The Doors, Martin Sheen nu faisant du karaté et Vietnam cramé au napalm, on sent qu’on a affaire à un truc lourd, qui ne laissera pas le spectateur indemne. Suivant un capitaine de l’armée américaine sommé de retrouver un colonel manipulateur et déserteur, ledit spectateur est plongé au cœur de la guerre du Vietnam, entre vieux baroudeurs qui aiment l’odeur du napalm au petit matin et jeunes recrues narquoises ou mortes de trouille, écoutant du rock psychédélique tout en essayant de survivre au Viêt-Cong. Le tout est agrémenté d’une bande originale impressionnante, où Wagner côtoie les Rolling Stones, qui sert une ambiance oppressante et tendue. Palme d’or 1979.

« Apocalypse Now n’est pas un film sur le Vietnam, c’est le Vietnam » F.F. Coppola, réalisateur du film.

Romain Vindevoghel

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