Top 5 musical : David Bowie

Formidable touche-à-tout, icône insaisissable, il révolutionna le monde de l’industrie musicale. Tel une comète qui embras(s)a tout sur son passage, il a su investir le monde du septième art. Retour en 5 points sur les cinéastes qui ont su le mieux (selon nous) sublimer sa musique par l’image.

5.Frances Ha, Noah Baumbach (2012) sur Modern Love

Parce que c’est une scène d’ouverture géniale, parce que c’est clairement une référence à Mauvais Sang, parce qu’on a envie de danser avec Greta Gerwig, parce que nous aussi on veut notre Modern Love.

 

4. The perks of being a wallflower, Stephen Chobsky (2012) sur Heroes

Parce qu’on assiste ici à la scène clé annonçant l’épanouissement d’un adolescent introverti, avec une Emma Watson volante…mais pas suffisamment pour voler la vedette à Bowie et son titre Heroes.

 

3. La vie aquatique, Wes Anderson (2003) sur Queen Bitch

Parce que c’est un des meilleurs génériques de fin du cinéma. Parce qu’aucun film n’a autant fait la part belle à Bowie que La Vie Aquatique. La bande originale est composée dans son intégralité de ses morceaux repris en portugais par Seu Jorge. On vous a mis le générique, qui comprend la seule version originale du film. Et on vous l’a mis dans son intégralité, parce que pourquoi pas.

 

2. C.R.A.Z.Y , Jean Marc Vallée (2005) sur Space Oddity

Parce qu’encore une fois, Bowie accompagne l’adolescent dans son épanouissement. En l’occurrence ici, il permet de donner libre cours à ses fantasmes et d’accepter (le temps d’une cigarette et d’un voyage cosmique) son homosexualité.

 

1.Mauvais sang, Leos Carax (1986) sur Modern Love

Parce que Modern Love again. Parce qu’on ne va pas se lancer dans une analyse de la puissance scénique de la danse au cinéma, parce que la musique à elle seule emplit tout l’espace, parce que l’amour c’est simple comme Denis Lavant qui danse (comprenez, c’est très compliqué). Et que Bowie c’est la modernité pour l’éternité.

 

Pour voir notre top de ses meilleurs rôles au cinéma, c’est par ici.

Anaïs Levieil, Cannelle Favier